Le bras de fer continue entre Madrid et Barcelone
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Publié le 22/10/2017 - 15:26
Après l’annonce par Madrid de son intention de reprendre la Catalogne, quelque 450 000 personnes sont descendues dans la rue à Barcelone à l’appel des mouvements indépendantistes, rapporte le site d'El Diaro La “marée souverainiste“ , comme la désigne le journal, était emmenée par le président de la région Carles Puigdemont, et scandait : “nous ne ferons pas un pas en arrière !”.
Depuis le siège du gouvernement catalan,indique La Vanguardia , le président catalan a considéré la mise en œuvre programmée de l’artice 155 – qui permet de placer une région sous la tutelle de l’Etat- comme “une attaque et une humiliation“ et annoncé qu’il allait convoquer une session au Parlement catalan pour étudier la suite à donner aux intentions de Madrid.
Dans son allocution, Carles Puigdemont a déclaré :
Le président catalan, souligne le journal de Barcelone, n’a toutefois pas donné d’indications sur la réponse que le pouvoir catalan pourrait apporter à “ce coup d’Etat de facto“, selon les termes qu’il a employés.
Grosse déprime
Néanmoins, écrit El Periodico de Catalunya, ce dimanche matin 22 octobre, le porte-parole du gouvernement catalan, Jordi Turull, indiquait que les nouvelles élections régionales évoquées par le premier ministre espagnol Mariano Rajoy “n’étaient pas pour l’instant à l’ordre du jour“.
De son côté , le collectif de hackers Anonymus s’est joint à la querelle en défense de la Catalogne, et a lancé depuis le 21 octobre, comme il l’avait annoncé la veille, “une série d’attaques contre les sites de plusieurs ministères et celui du PP (le Parti populaire du premier ministre Mariano Rajoy) indique El Periódico dans son live.
“Ces jours-ci, Barcelone est une ville déprimée, politiquement exclue, où jaillissent des étincelles de haine comme jamais nous n’en avions connues”, se lamente un éditorialiste dans le quotidien El Pais. L’auteur, un éditeur et critique littéraire, ne cache pas ses regrets de voir le conflit atteindre ces proportions.
“En Catalogne, le nationalisme semble s’être maintenu pendant fort longtemps à un niveau symbolique, se souvient l’auteur.“Mais en réalité, sous le vernis du folklore, il a peu à peu pris de l’ampleur”, constate-t-il avec amertume en espérant qu’”après les prochaines élections, le Parlement de Catalogne reflète toute la complexité et la pluralité de la société catalane.”
Les réactions ont été vives en Catalogne après l’annonce de Madrid de son intention de reprendre le contrôle de la région. Une foule importante s’est mobilisée à Barcelone, les indépendantistes évoquent un “coup d’Etat”, et les hackers se déchaînent sur les institutions du gouvernement espagnol.
Après l’annonce par Madrid de son intention de reprendre la Catalogne, quelque 450 000 personnes sont descendues dans la rue à Barcelone à l’appel des mouvements indépendantistes, rapporte le site d'El Diaro La “marée souverainiste“ , comme la désigne le journal, était emmenée par le président de la région Carles Puigdemont, et scandait : “nous ne ferons pas un pas en arrière !”.
Depuis le siège du gouvernement catalan,indique La Vanguardia , le président catalan a considéré la mise en œuvre programmée de l’artice 155 – qui permet de placer une région sous la tutelle de l’Etat- comme “une attaque et une humiliation“ et annoncé qu’il allait convoquer une session au Parlement catalan pour étudier la suite à donner aux intentions de Madrid.
Dans son allocution, Carles Puigdemont a déclaré :
- Code:
De façon illégitime et sans passer par les urnes, de surcroît sans bénéficier d’un consensus important , le gouvernement s’est autoproclamé représentant et tuteur de la vie publique catalane“ (…)
Le président catalan, souligne le journal de Barcelone, n’a toutefois pas donné d’indications sur la réponse que le pouvoir catalan pourrait apporter à “ce coup d’Etat de facto“, selon les termes qu’il a employés.
Grosse déprime
Néanmoins, écrit El Periodico de Catalunya, ce dimanche matin 22 octobre, le porte-parole du gouvernement catalan, Jordi Turull, indiquait que les nouvelles élections régionales évoquées par le premier ministre espagnol Mariano Rajoy “n’étaient pas pour l’instant à l’ordre du jour“.
De son côté , le collectif de hackers Anonymus s’est joint à la querelle en défense de la Catalogne, et a lancé depuis le 21 octobre, comme il l’avait annoncé la veille, “une série d’attaques contre les sites de plusieurs ministères et celui du PP (le Parti populaire du premier ministre Mariano Rajoy) indique El Periódico dans son live.
“Ces jours-ci, Barcelone est une ville déprimée, politiquement exclue, où jaillissent des étincelles de haine comme jamais nous n’en avions connues”, se lamente un éditorialiste dans le quotidien El Pais. L’auteur, un éditeur et critique littéraire, ne cache pas ses regrets de voir le conflit atteindre ces proportions.
“En Catalogne, le nationalisme semble s’être maintenu pendant fort longtemps à un niveau symbolique, se souvient l’auteur.“Mais en réalité, sous le vernis du folklore, il a peu à peu pris de l’ampleur”, constate-t-il avec amertume en espérant qu’”après les prochaines élections, le Parlement de Catalogne reflète toute la complexité et la pluralité de la société catalane.”
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